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  • Lettreinvitantlesorganisations,lescollectifsetlesactivistesà se joindre à la VIème Rencontre écosocialiste internationale et à la Ière Rencontre écosocialiste Latino-Américaine et Caribéenne

    Lettreinvitantlesorganisations,lescollectifsetlesactivistesà se joindre à la VIème Rencontre écosocialiste internationale et à la Ière Rencontre écosocialiste Latino-Américaine et Caribéenne

    Les 9, 10 et 11 mai 2024, la VIème Rencontre écosocialiste internationale et la Ière Rencontre écosocialiste Latino-Américaine et Caribéenne se tiendront à Buenos Aires.

    La VIème Rencontre écosocialiste est la première à se tenir en Amérique Latine et dans les Caraïbes (Abya Yala), et s’inscrit dans la lignée des précédentes Rencontres organisées en Europe. Elle cherche à alimenter les débats sur la base de l’accumulation des constructions antérieures. L’objectif est de passer des dénonciations et des luttes défensives à la construction d’une stratégie globale pour affronter les causes structurelles générées par la marchandisation et la déprédation capitaliste et pour avancer vers un modèle de société qui n’est pas gouverné par les profits des entreprises et d’autres groupes d’intérêt, mais plutôt en termes de besoins sociaux en équilibre avec la nature et dans une perspective éco-féministe et anti-raciste.

    La réunion comprendra des panels, des ateliers, des plénières et des espaces d’échange entre les collectifs, les activistes et les organisations en lutte afin d’avancer collectivement vers un agenda et un programme de lutte pour l’écosocialisme. Afin d’arriver à la réunion avec des contributions et des lignes de travail définies, nous organisons des activités en ligne qui peuvent être suivies via notre chaîne Y  ouTube.

    Nous comprenons que la diversité qui nous caractérise en tant qu’organisations de défense des biens communs et de lutte pour un monde sans exploitation est notre plus grande force, c’est pourquoi nous invitons tout le monde à participer aux groupes de travail et surtout à la construction de notre programme, qui sera l’axe organisateur des débats que nous voulons avoir dans ce moment historique. La construction est ouverte aux collaborations et nous vous encourageons à participer organiquement à cette instance afin d’avancer dans les discussions qui nous semblent indispensables.

    La Rencontre aura une instance hybride, au moins pour les débats principaux, afin de faciliter la participation de celleux qui ne peuvent pas être présents en presentielle. Toutes les informations seront diffusées par le biais de nos réseaux et de notre liste de diffusion, et toute personne intéressée peut demander l’accès à la liste en cliquant sur le lien suivant : https://groups.google.com/g/6encuentroecosocialista

    Afin d’encourager et de donner de l’espace à tous les points de vue intéressés par la construction d’un horizon écosocialiste, nous recevons des contributions telles que des textes et/ou d’autres matériaux qui seraient intéressants pour socialiser avec le collectif qui participera à la Rencontre. Vous pouvez envoyer votre contribution par email : 6encuentroecosocialista@gmail.com ou par les réseaux de messagerie au numéro +54 1135648839.

    Nous commençons à élaborer le programme de la Rencontre. Nous souhaitons que ce programme reflète les propositions des différents collectifs qui seront présents. Nous vous invitons à nous envoyer vos propositions et à participer aux réunions du groupe de travail programme à travers ce lien. Nous avons déjà plusieurs axes thématiques, tels que l’écoféminisme, le militarisme, le syndicalisme, l’extractivisme et la stratégie et la construction écosocialiste.

    L’objectif de la 1ère Rencontre Ecosociale d’Amérique Latine et des Caraïbes est de donner une continuité aux débats écosociaux à partir des territoires et des enjeux de la région, et il est proposé de poursuivre avec une seconde Rencontre qui se tiendra à l’occasion de la COP 30, qui aura lieu au Brésil l’année prochaine. Afin de construire le processus de la 2ème Rencontre, le Réseau Brésilien des Ecosocialistes a proposé de faciliter et de promouvoir les échanges nécessaires à la formation d’une coordination large et diversifiée de collectifs et d’activistes en vue de l’organisation de la 2ème Rencontre à Bethléem.

    Dans cet Appel pour les VIèmeRencontres, nous aimerions compter sur la signature d’organisations et/ou d’individus qui souhaitent contribuer à la diffusion et à la construction de l’initiative, pour lequelles nous partageons notre Appel.

    Nous sommes en train d’organiser la logistique pour recevoir tout le monde de la meilleure façon possible, donc nous demandons à ceux qui souhaitent participer aux activités de remplir notre formulaire d’inscription.

    Le contexte dans lequel nous devons organiser cet événement depuis l’Argentine est celui de l’avancée d’une extrême droite qui vise à détruire les droits gagnés par les syndicats, les féminismes et les organisations qui ont lutté – et continuent de lutter – pour plus de démocratie et une meilleure démocratie, en affrontant les dictatures et les projets néolibéraux. Cependant, tout ce scénario nous appelle également à construire des horizons possibles à partir des luttes sociopolitiques et écologiques d’en bas et de gauche. Aujourd’hui, plus que jamais, l’Argentine et l’Amérique latine ont besoin du soutien et de la solidarité internationalistes. C’est pourquoi nous comptons sur la présence de nombreu.s.e.s.x camarades pour un débat fraternel.

    Afin de rendre la Rencontre possible, nous demandons aux organisations, collectifs et individus qui peuvent et/ou veulent collaborer financièrement de le faire à travers le compte suivant. Nous pourrons ainsi commencer à préparer les espaces et garantir le transport, l’hébergement et la nourriture des camarades, ainsi que l’équipement nécessaire pour les transmissions en ligne.

    IBAN ES25 1491 0001 2221 7799 8321 BIC TRIOESMMXXX

    Titre : ASOCIACIÓN ANTICAPITALISTAS MOVIMIENTO POR EL PODER POPULAR (ASSOCIATION ANTICAPITALISTE POUR LE POUVOIR POPULAIRE)

    Concept : Contribution VI Rencontres écosocialistes

    Nous vous attendons à Buenos Aires ! Premières signatures

    Anticapitalist Resistance / Anticapitalistas – España / Articulação Nacional das Mulheres Indígenas Guerreiras da Ancestralidade – Brasil / ATTAC Argentina / CADTM – AYNA/ Centelhas (PSOL) – Brasil / CLATE – Argentina / Climaximo – Portugal / Corriente Política de Izquierda (CPI) – Argentina / EcosBrasil / Ekologistak Martxan – País Vasco / ESK sindikatua- País Vasco / Extinction Rebellion South Africa / Gauche Anticapitaliste – Bélgica / Groupe écosocialiste de solidaritéS – Suiza / Grupo Iniciativa Ecosocialista en Chile / Gune Ekosozialista – País Vasco / Heñói – Paraguay / Huerquen Comunicación – Argentina / Insurgência (PSOL) – Brasil / Internacional de Servicios Públicos (ISP) / Jauzi Ekosoziala – País Vasco / La Cultural de la Costa – Argentina / LAB – País Vasco / Marabunta – Argentina / Marcha Plurinacional de los Barbijos – Argentina / Movimento Pela Soberania Popular na Mineração (MAM) – Brasil / Multisectorial Paren de Fumigarnos – Santa Fe – Argentina / Museo del Hambre – Argentina / Nouveau Parti Anticapitaliste – Francia / Nuestramérica – Argentina / Observatorio Petrolero Sur – Argentina / Plataforma América Latina y el Caribe Mejor Sin TLC / Poder Popular – Argentina / Propuesta Sur – Argentina / Rebelião Ecossocialista – Brasil / Rede Brasileira de Ecossocialistas – Brasil / Setorial ecossocialista del PSOL – Brasil / SolidaritéS – Suiza / Steilas sindikatua – País Vasco / Subversión – Argentina / Subverta (PSOL) – Brasil / Transnational Institute (TNI) / Yasunidxs – Ecuador

    Adrian Ruiz / Alejandro Horowicz / Alfonso Caño Reyero / Andoni Louzao Bustamente / Andrea Leonett / Arlindo Rodrigues / Aude Martenot / Beatriz Rajland / Cecília Feitosa / Cecilia Piérola / Christine Poupin / David Fajardo / Eduardo Giesen / Endika Perez Gomez / Evelyn Vallejos / Fernando E. Tecuatl / Fernando Gonzaléz Cantero / Flavio Serafine / Francisca Fernández Droguett / Gabriel Casnati / Gabriel E. Videla / Hugo Milito / Iñaki Bárcena / Iñaki Uribarri / Iñigo Antepara / Iratxe Álvarez Reoyo / Iratxe Delgado Arribas / Ivan Moraes / Janilce Magalhães / Javier Aguayo / Javier Echaide / Jeanne Planche / Joana Bregolat / João Camargo / Joaquin Vega Padial / José Manuel Gutiérrez Bastida / José Seoane / Juan Tortosa / Julio Gambina / Licia Garcia / Luciana Ghiotto / Lucien Durand / Manuel Gari / Marcos Filardi / María Elena Saludas / Mariana Souza / Marije Etxebarria Ezpeleta / Mario Bortolotto / Marisa Castro Delgado / Martin Lallana / Martín Mosquera / Mauricio Cornaglia  / Mauricio Laxe / Michel Loẅy / Moira Millan / Natalia Chaves / Nathalie Delbrouck / Ollivier de Marcellus / Professor Túlio / Renan Dias Oliveira / Renato Roseno / Ritxi Hernández Abaitua / Rodrigo Andrade / Sabrina Fernandes / Sara Ibáñez Ortega / Sébastien Beltrand / Sébastien Brulez / Sergio Abraham Esparza / Sergio Esparza / Steven Tamburin / Talíria Petrone / Tamara Perelmuter / Tárzia Medeiros / Teo Frei / Tom Kucharz / Tomi Etxeandia Egidazu / Vanessa Dourado / Yayo Herrero

  • Premiers pas

    Cher.ère.x ami.e.s,

    che.,ère.x Camarades !

    La crise écosociale s’accentue de jour en jour, dans laquelle le changement climatique est l’aspect le plus dangereux de la destruction écologique, et qui peut faire de la Terre un désert biologique inhabitable pour des milliards de personnes, en particulier les plus démunies.

    Ce scénario n’est pas la conséquence de catastrophes naturelles, mais est généré par le désir de profit et de marchandisation au service d’un modèle de production, de distribution et de consommation taillé sur mesure pour les grandes entreprises et une poignée de milliardaires.

    Aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire de construire une alternative à ce système écocide. Une alternative diverse et riche, fruit de nos luttes et de nos rêves. Nous pouvons construire d’autres mondes, plus solidaires, plus humains, plus respectueux de la planète et de ses habitants humains et non humains.

    Nous avons besoin d’alternatives écoféministes, et nous avons aussi besoin d’intégrer les apports des peuples autochtones pour les intégrer dans nos projets écosocialistes dans la construction de cet horizon sans exploitation et en harmonie avec la nature dont nous faisons partie. Nous ne pouvons plus attendre et nous devons relever ce défi de manière intégrale et systémique.

    C’est pourquoi nous souhaitons vous inviter à la 6ème Rencontre Internationale Ecosocialiste à Buenos Aires les 9, 10 et 11 mai 2024. Cette rencontre est la continuité de 10 ans qui ont commencé avec la première rencontre en Suisse en 2014.

    Le 4 novembre, à 11 heures (heure de Buenos Aires), se tiendra la première réunion virtuelle ouverte avant la rencontre, au cours de laquelle nous présenterons le projet et nous commencerons à tisser la VIe Rencontre.

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSddpIvuDlbiTbs8CZQBakTr-lOKFTYjPTGkyfUF0l8KqA93vw/viewform?usp=sharing

  • Avancer: 5ème Rencontre Écosocialistes Internationales

    Avancer: 5ème Rencontre Écosocialistes Internationales

    Malgré les restrictions aux frontières de l’Union européenne, au milieu d’un pic de cas de COVID-19 et à l’approche des élections législatives au Portugal (dont chacune a produit un ensemble différent de défis pour les organisateurs), les 5èmes Rencontres Ecosocialistes Internationales ont eu lieu dans un environnement passionnant et participatif pendant un week-end qui a semblé être un mois entier et un clin d’œil en même temps.

    Plus de 200 personnes ont participé aux Rencontres. Les principales questions de l’Appel (Qui ? Comment ? Où ?) ont été répondues dans des ateliers interactifs sur l’écoféminisme, les tactiques mondiales, les syndicats et le mouvement ouvrier, la relation avec la nature, la construction d’un mouvement mondial intersectionnel, les écosocialistes dans les luttes réelles, les stratégies de transformation, le contrôle public et le mouvement de jeunesse.

    Nous avons alterné entre sessions parallèles et plénières. De cette façon, tous les ateliers parallèles communiquaient entre eux et alimentaient également les ateliers suivants.

    En plus des webinaires avant les Rencontres, nous avons réservé un créneau horaire de trois sessions parallèles où environ 40 militants du Sud Global ont rejoint les discussions.

    Les outils interactifs de discussion ont donné lieu à une énorme quantité de tableaux à feuilles mobiles produits par les participants, que nous lirons calmement et compilerons dans un rapport final.

    Lors de la séance de clôture, certains des résultats des ateliers et des discussions ont été présentés. Les voici:

    La Grande Caravane pour la Justice Climatique organisée par l’Accord de Glasgow

    Plus d’information: https://glasgowagreement.net/fr/caravan/


    « We, now. », un engagement international signé par un petit groupe de personnes lors d’une discussion Open Slot

    Déclaration de Lisbonne 2022 sur les Emplois Climatiques et la Transition Juste par la Campagne mondiale pour les Emplois Climatiques

    Plus d’information: globalclimatejobs.org/


    Le lancement d’un nouveau magazine international The Ecosocialist

    Une équipe éditoriale pour un nouveau magazine directement lié aux Rencontres, The Ecosocialist, a été créé. Ce sera un magazine trimestriel du mouvement et pour le mouvement, réfléchissant sur les pratiques et introduisant la théorie nécessaire à la création de l’Écosocialisme en tant que système politique. La première édition devrait sortir en juin 2022.

    Plus d’informations bientôt.

  • 11 janvier | Webinaire | Mouvement de Jeunesse: radical et écosocialiste

    11 janvier | Webinaire | Mouvement de Jeunesse: radical et écosocialiste

    Date: 11 janvier, 14h00 UTC

    Description:

    Pendant ce webinaire, qui précède les rencontres écosocialistes, nous aurons l’opportunité de discuter le scénario politique et les mouvements de jeunesse internationaux qui ont suivi les manifestations climatiques qui se sont déroulés à travers le monde. Nous voulons déterminer un plan d’action face à la scandaleuse insignifiance de la réponse institutionnelle qu’ont reçu les manifestations climatiques de 2019; et nous voulons comprendre quel est l’avis des organisateurs sur ce sujet.

    Nous avons pour but d’entamer la discussion qui sera poursuivie dans l’évènement Mouvement de Jeunesse: radical et écosocialistequi aura lieu à Lisbonne, lors des rencontres écosocialistes.

    Lien pour l’inscription: https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZ0scu6sqD8oHNzGCD8IXInKcuDNo3DyPfCL

    Langues: Anglais et Français.

    Modérateurs: Rita Silva (Bloco de Esquerda) et Robert Mwesigye (Kibengo Youth Care Activists).

    Speakers:

    Disha Ravi (FFF India);
    Maria Reyes (FFF Mexico);
    Mitzi Tan (YACAP);
    Patience Nabukalu (FFF Uganda).

  • Se défendre avec le contrôle public

    L’ère néolibérale n’a pas réussi à prévenir et à résoudre les nombreuses crises auxquelles nous avons été confrontés au cours des 40 dernières années. La dernière en date, celle du coronavirus, a révélé pour de nombreux pays le démantèlement du système de santé et autres services publics essentiels, entraînant une crise sanitaire et économique dévastatrice.

    Alors que nous entendons de plus en plus d’appels au retour de l’intervention de l’État, souvent uniquement pour atténuer les effets d’années de privatisation, nous assistons actuellement, au niveau mondial, à la poursuite et à l’augmentation de la commercialisation et de la financiarisation de nombreux secteurs clés.

    La récente crise énergétique et les hausses des prix du gaz et de l’électricité en Europe sont quelques-uns des symptômes aigus de cet échec. Cette crise énergétique fait peser la majorité du fardeau sur les épaules de la classe ouvrière et des plus vulnérables de nos sociétés.

    La COP 26 a été un autre exemple récent et frappant du fait que la pression en faveur des solutions de marché est une recette définitive verrs l’échec, tant en termes de réduction des émissions et de développement des énergies renouvelables que d’organisation d’une véritable transition juste et équitable.

    C’est dans ce contexte d’urgence et de nécessité de fournir des solutions concrètes et basées sur des actes que le réseau TUED a développé un programme concret.

    Ce programme est le résultat d’une année de travail de la Task Force syndicale pour un avenir énergétique public, composée de plus de 30 syndicats de près de 20 pays du monde entier.

    Le programme s’appuie sur un rapport majeur qui explique l’échec des marchés privés à atteindre les objectifs climatiques. Le rapport explique en détail comment les grandes sociétés du secteur de l’électricité – récupérées par le secteur public, gouvernées démocratiquement et opérant sous un nouveau mandat « pro-public » – peuvent faire progresser la conservation et l’efficacité énergétique, et travailler en partenariat avec d’autres entités publiques aux niveaux national et mondial pour mener à bien la transition énergétique dont nous avons besoin tout en répondant aux besoins des utilisateurs, des travailleurs et des communautés.


    Organisé par: Rosa Luxemburg Stiftung

    Cette session sera suivie par: Daniel Chavez, Katie Swan, Nessim Achouche, Sam Mason


  • La endurance écologique en face de la aventure humaine

    Cette session a comme but nous défier à repenser la relation qu’on a avec la nature non-humaine, y compris les animaux non-humains. On encouragera les participants à partager ses priorités quand ils pensent à la lutte Ecosocialiste, pourquoi, et conduira des dynamiques de groupe pour augmenter la conscience vis-à-vis la dépendance mutuelle de tous les non-humains. Avec l’apprentissage qui viendra parmi l’échange des perspectives de chacun, on veut réfléchir sur ce qu’on a appris et qu’est-ce qu’on a besson de changer dans nos schémas(?) et stratégies de pensé pour attenir une relation Ecosocialiste avec la nature non-humaine.


    Organisé par: PATAV and XR Great Lakes Region

    Cette session sera suivie par: Constança Carvalho, Elijah Dero, Precious Kalombwana, Shamim Wasii Nyanda

  • Nous sommes la majorité qui construit un mouvement mondial intersectionnel.

    Nous savons que pour construire le plus grand mouvement social de l’histoire contemporaine, nous avons besoin de tout le monde. L’objectif de cette session est de parvenir à des conclusions sur les raisons pour lesquelles l’inclusion de différentes communautés telles que les communautés du Sud, les BIPOC (PANDC – personnes autochtones, noires et de couleur), … n’est pas seulement importante, mais cruciale pour une véritable lutte écosocialiste pour le climat. L’objectif de cette session est d’écouter des expériences militantes concrètes et de poser la question de savoir comment créer des ponts qui survivent au système capitaliste. Dans cette session interactive, nous examinerons les outils permettant d’établir la confiance, de créer des réseaux et de décoloniser notre activisme de manière transparente.


    Répondre : Qui ? Comment ?


    Organisé par: Bloco de Esquerda, XR Gambia and XR Uganda

    Cette session sera suivie par: Alhassan Sasey, Andreia Galvão, Ayisha Siddiqa, Josh, Marcelo Rocha, Mduduzi Shabalala, Pascal Mirundi, Samuel Odhiambo, Stephanie Toledo

  • L’écoféminisme comme politique de la classe ouvrière

    L’écosocialisme doit être féministe. Mais comment pouvons-nous y parvenir et qu’est-ce que cela implique pour le choix des agents de la révolution dont nous avons besoin?

    Pour changer d’une manière qui nous libère réellement de l’exploitation et de l’oppression capitalistes, nous devons révolutionner notre compréhension et notre relation avec le travail dans notre société. Au cours de cette session, nous discuterons de qui fait actuellement le travail nécessaire pour répondre à nos besoins liés à la subsistance et aux soins, et comment cette classe reproductive est liée au sens plus traditionnel de la classe ouvrière.

    Ensuite, nous parlerons de la manière dont les écoféministes peuvent s’organiser en vue de la révolution écosocialiste : qu’est-ce qui fonctionne et qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? Que devrions-nous encore essayer ?

    Rejoignez-nous pour réfléchir à une classe ouvrière écoféministe, une classe qui peut réellement englober la majorité marginalisée du travail sur terre, et qui donne la priorité au type de travail nécessaire pour résister et survivre dans un monde en feu et pour construire une société différente centrée sur la vie et le soin.


    Répondre : Qui ? Comment ?


    Organisé par: Anticapitalistas, Climáximo, ODG, Ecologistas en Acción

    Cette session sera suivie par: Alice Gato, Inês Teles, Joana Bregolat, Sara Bourehiyi

  • Le mouvement de jeunesse : radical et écosocialiste

    Dans cette session, nous parlerons du mouvement des jeunes et du scénario politique après les mobilisations climatiques qui ont eu lieu dans le monde entier. Nous voulons parler de ce qu’il faut faire avec la réponse institutionnelle outrageusement insignifiante que les mobilisations climatiques des jeunes de 2019 ont reçue ; et nous voulons comprendre comment les organisateurs se sentent à ce sujet.

    Nous voulons également comprendre comment surmonter les frustrations politiques afin de créer des revendications écosocialistes.

    Dans cette session interactive, nous voulons découvrir des outils pour faire des revendications écosocialistes le cadre de la lutte climatique.


    Répondre à: qui ?


    Organisé par: Bloco de Esquerda, Greve Climática Estudantil and Kibengo Youth Care Activists

    Cette session sera suivie par: Andreia Galvão, Ayisha Siddiqa, Bianca Castro, Dana, Gil Janer, Mourana Monteiro, Laura Muñoz

  • Au milieu de la tempête écosociale, le rôle des syndicats face à l’écosocialisme!

    La crise écosociale a et aura un impact direct et profond sur les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière. Nous sommes à un carrefour écosocial, les changements ne sont pas une option mais un fait, et maintenant nous avons le défi de contester la direction de ces changements : une direction menée par le capitalisme vert ou l’écofascisme qui va piller, appauvrir et abandonner la classe ouvrière et les territoires ou plutôt une direction pour une alternative écosocialiste qui sera construite à partir et pour les travailleurs et les territoires.

    Les syndicats travaillent main dans la main avec de nombreux travailleurs, dans des luttes concrètes et quotidiennes. Ces luttes, en plus de changer les conditions de travail et de vie de la classe ouvrière, changent également les travailleurs eux-mêmes sur le plan idéologique en termes de prise de conscience et de leur propre pouvoir. Cela nous place face à l’engagement de confronter le discours hégémonique du capitalisme vert et celui de la pédagogie et de la lutte idéologique en faveur d’une alternative écosocialiste. Mais en même temps, cela nous place aussi dans une position de grand potentiel.

    Ce ne sera pas un défi sans contradictions. Pour faire face à la crise écosocialiste, il faudra une décroissance et une transformation profonde dans de nombreux secteurs productifs, une transformation radicale de la matrice productive et reproductive de nos sociétés et du système mondial. Les syndicats (en particulier dans les pays du Nord) ont historiquement lié leur lutte aux revendications du monde du travail liées à un système de protection sociale associé au système hégémonique de production et de reproduction du capitalisme. Ce système n’est pas viable écologiquement, car il est basé sur l’exploitation et le pillage colonial des corps et des territoires traversés par différents types de violence. Nous voulons changer ce système. Cela conduira à la destruction de milliers d’emplois (paradoxalement, surtout dans les secteurs syndiqués), nous devrons donc faire face à la contradiction entre la défense des intérêts de la classe ouvrière et des conditions de vie matérielles (intérêts immédiats) et la sensibilisation pour une transformation écologiquement nécessaire en créant un mécontentement face au système actuel (intérêts stratégiques). La transition énergétique, la transition des transports, les sols, l’agriculture, la sylviculture, la construction, tout cela nécessitera la création d’une énorme quantité d’emplois et d’investissements publics, qui doivent être planifiés grâce à des plans sociaux et des politiques sociales par et pour la classe ouvrière. Nous devons probablement repenser nos revendications historiques. Comment pouvons-nous faire face à cette contradiction ? Comment faire face à ce défi ?

    En outre, lorsque l’on parle de la transformation de la matrice productive et reproductive, devons-nous penser à articuler les luttes au-delà de la sphère de l’emploi ? Comment valoriser les travaux, les activités et les emplois qui sont essentiels au maintien de la vie et qui sont aujourd’hui sous-évalués ? De quel type d’alliances avons-nous besoin pour ce faire ?


    Question : Qui ?


    Organisé par: Global Climate Jobs, LAB Sindikatua, ESK Sindikatua and STEILAS

    Cette session sera suivie par: Iñigo Antepara, Endika Pérez, Iratxe Delgado, Jonathan Neale, Leonor Canadas